African Manager | 1 décembre 2020
La Tunisie ratifie l’accord de la zone de libre-échange AfCFTA
A un mois du démarrage des échanges commerciaux dans le cadre de l’accord de zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), deux autres pays ont officialisé leur ratification de l’accord.
Il s’agit de la Tunisie et du Lesotho qui ont soumis leurs instruments de ratification à la Commission de l’Union africaine (CUA) qui est le dépositaire de l’instrument le 2 novembre, selon le commissaire au commerce Albert Muchanga.
Cela porte à 32 le nombre de pays qui ont maintenant soumis leurs instruments de ratification, a-t-il précisé.
Il reste encore 22 pays qui doivent encore ratifier le traité. Il s’agit du Bénin, du Botswana, du Burundi, du Cap-Vert, de la République centrafricaine, des Comores, de la République démocratique du Congo, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Libye. Les autres sont Madagascar, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, les Seychelles, la Tunisie, la Somalie, le Sud Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
Le Nigéria, qui a annoncé son intention de ratifier le 11 novembre, devrait présenter une demande officielle à tout moment à partir de maintenant.
L’accord d’aide au commerce est entré en vigueur le 30 mai 2019 après la ratification du traité par 22 pays, soit le nombre minimum requis par le traité, sur les 54 qui ont accepté d’être membres du bloc. L’Érythrée est le seul pays qui n’a encore pris aucun engagement vis-à-vis de l’organisme continental.
Le commerce devait commencer plus tôt, le 1er juillet de cette année, mais il a été reporté de six mois en raison de la pandémie de COVID-19.
L’accord de libre-échange africain offre à l’Afrique la possibilité de créer la plus grande zone de libre-échange au monde, avec le potentiel d’unir plus de 1,2 milliard de personnes dans un bloc économique de 2 500 milliards de dollars et d’ouvrir une nouvelle ère de développement. Elle a le potentiel de générer toute une série d’avantages en soutenant la création de commerce, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté.