Communication faite par Jaques Berthelot le 14 juillet à Bruxelles au cours de l’audition du Parlement européen sur l’Accord de partenariat économique UE-Afrique de l’Ouest.
Si le commerce et les investissements internationaux peuvent avoir des effets bénéfiques sur les droits fondamentaux, ils peuvent aussi leur nuire, affirme Gaëlle Dusepulchre, citant le cas du Cambodge
Ces pourparlers achoppent sur la clause dite de la nation la plus favorisée et surtout sur la subordination de l’application de l’APE au respect des droits de l’homme et à la bonne gouvernance.
Ce jeudi 26 juin, malgré l’opposition de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est prononcé en faveur d’un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les entreprises multinationales et les droits humains.
Pour la troisième année consécutive, le gouvernement canadien a failli à ses obligations juridiques de prendre en compte les répercussions humaines de l’Accord de libre-échange Canada-Colombie.
Bertha Oliva, l’une des militantes les plus connues des droits de la personne au Honduras, accuse le Canada d’avoir signé un accord de libre-échange avec le Honduras, en novembre, alors que son pays était en pleine crise sociale et politique.
Le peuple ne devrait pas se prononcer sur l’accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine : par 109 voix contre 52 et 21 abstentions, le Conseil national a refusé mardi de soumettre le traité au référendum facultatif.
Les organisations des droits humains s’accrochent : elles continuent d’exiger, une semaine avant le débat décisif au Conseil national, que l’accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine respecte les droits humains.
Un avocat suisse appelle à lancer un référendum sur l’accord de libre-échange avec la Chine afin de faire pression sur le Parlement sur la question des droits de l’homme
Alors que le sixième round des négociations pour un accord de libre-échange avec la Chine a lieu ce mois à Berne, La « Plateforme Chine » constituée d’organisations non gouvernementales suisses exige que tout accord contienne des clauses contraignantes sur les droits humains.
Lorsque le gouvernement de Stephen Harper a signé un accord de libre-échange avec le pays sud-américain, l’an dernier, il s’était engagé à soumettre des rapports annuels sur l’état des droits de la personne en Colombie.
Un accord de libre-échange entre le Canada et le Honduras suscite la controverse au moment où l’on rapporte une recrudescence des cas d’abus par la police de ce pays d’Amérique centrale, dont des professeurs battus lors d’une manifestation, des journalistes intimidés et deux étudiants universitaires assassinés.
Un accord de libre-échange avec le Pérou et la Colombie est en discussion à l’Union européenne. La plateforme Stop the Killings lance une campagne pour l’empêcher d’aboutir. Les droits fondamentaux des travailleurs sont en jeu.
La Suisse entamera prochainement des négociations en vue d’un accord de libre-échange avec la Chine. Dans cette perspective, plusieurs organisations se sont réunies le 23 novembre à Berne pour évoquer la question des droits humains. Mise en perspective avec Thomas Braunschweig de l’ONG « Déclaration de Berne ».
Dès janvier, la Suisse va négocier un accord de libre-échange avec la Chine. Des organisations suisses de développement et de défense des droits humains, dont Alliance Sud, exigent du Conseil fédéral que cet accord respecte et promeuve les droits humains.
"Il n’y a qu’un gouvernement en faillite
morale qui accepterait un traité de libre-échange avec un pays ayant un des
pires bilans au chapitre des droits de la personne dans le monde occidental",
a affirmé Dave Coles, président du Syndicat des communications, de l’énergie
et du papier du Canada.
A l’occasion du 10ème Sommet de l’Union africaine, le Conseil exécutif analysera le rapport sur l’état des lieux des négociations des accords de partenariat économique (APE). La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) souhaite attirer l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement sur les impacts négatifs potentiels de ces accords sur les droits économiques et sociaux dans les pays africains et en particulier sur le droit à l’alimentation, à la santé, au travail et au développement.