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ZALE

La Ligue arabe tente depuis très longtemps de promouvoir la coopération commerciale et économique parmi ses États membres, dont plusieurs tentatives remontent aux années 1950 et 1960.

En 1981, un accord visant à faciliter et à promouvoir le commerce interarabe a été signé, mais sans grands résultats.

En février1997, la Ligue a décidé de créer, d’ici 2008, une Zone arabe de libre-échange, également connue sous le nom de Grande Zone arabe de libre-échange ou de Zone panarabe de libre-échange. Cela se traduirait par une réduction annuelle de 10% des tarifs douaniers et par l’élimination graduelle des barrières commerciales. Dix-huit des 22 États de la Ligue arabe ont signé l’accord, qui est entré en vigueur le 1er janvier 1998.

En mars 2001, les États ont pris la décision d’accélérer le processus de libéralisation et, le 1er janvier 2005, l’élimination de la plupart des tarifs entre les membres de la ZALE était en vigueur.

Les 17 États membres de la ZALE sont : l’Algérie, le Bahreïn, l’Égypte, l’Irak, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, Oman, la Palestine, le Qatar, l’Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, les Émirats arabes unis et le Yémen. D’autres sont en voie d’y adhérer.

dernière mise à jour : mai 2012
photo : Wiz9999/Wikipedia/CC BY-SA 3.0


La zone arabe de libre-échange n’a pas atteint ses objectifs
La zone arabe de libre-échange, opérationnelle depuis janvier 2005, n’a pas atteint ses objectifs, a indiqué à Alger, Talait Dhafer, directeur général de l’Organisation arabe pour le développement industriel et minier (OADIM), cité le 20 août par la presse algérienne.
« L’Algérie n’est pas prête à un tarif de 0% d’un seul coup »
Si l’Algérie n’est nullement pressée d’intégrer la Zône arabe de libre-échange (ZALE), c’est principalement en raison de la demande faite d’éliminer tous les tarifs douaniers dès l’entrée en application de l’accord.
Intégration économique arabe : Profusion de verbes pour si peu d’actes
Au moment où les Etats-Unis d’Amérique intensifie l’effort pour la création de la grande zone de libre-échange du Moyen-Orient, la ZALE (zone arabe de libre-échange) rencontre d’innombrables écueils, tant administratifs, techniques que financiers.