Le Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Yémen, qui espère s’y joindre d’ici 2016) est engagé dans des accords de libre-échange (ALE) à plusieurs niveaux. D’un côté, le CCG a connu beaucoup de tensions en raison du fait que ses membres ont été individuellement amenés à conclure des traités bilatéraux avec des puissances étrangères comme les États-Unis (ÉU), incluant un litige majeur entre l’Arabie saoudite et le Bahreïn, lorsque ce dernier a signé avec Washington. D’un autre côté, les pays du CCG tentent, en tant que groupe, d’établir des ALE avec d’autres pays, incluant l’Australie, la Chine, le Mercosur, le Japon, la Jordanie, la Corée, la Turquie, la Nouvelle-Zélande, l’Inde, l’Iran, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et l’Union européenne. Le CCG a signé un ALE avec la Syrie en 2005 et, plus récemment, avec Singapour (2008) et l’Association européenne de libre-échange (AELE, 2009).
dernière mise à jour : mai 2012
photo : US Department of State/Wikimedia Commons