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« Il nous faut toucher l’opinion publique européenne »

SUD QUOTIDIEN | mardi 22 janvier 2008

KAOLACK / MAMADOU DIOP DECROIX AU SUJET DES APE

« IL NOUS FAUT TOUCHER L’OPINION PUBLIQUE EUROPEENNE »

Par Abdoulaye FALL

La croisade contre les APE continue de faire son bonhomme de chemin. Aprés Bruxelles et Dakar, c’est autour des régions et des zones les plus reculées du pays de couvrir les débats. Ainsi venu dans la capitale du Saloum pour présider une conférence publique sur la question, Mamadou Diop Decroix préconise une nouvelle orientation dans la bataille engagée contre les APE en ciblant sans doute l’opinion publique européenne pour la convaincre de la justesse des positions Africaines.

Tout en restant convaincu que cette bataille spécifique ne pourrait se gagner qu’au niveau des peuples, le secrétaire général Ad joint le l’Aj / PADS constate pour autant « qu’il est pas totalement évident que nous sortons vainqueur de cette dualité, car nous avons affaire à une union de 27 pays dont chacun d’entre eux dispose d’un produit intérieur brut (PIB) supérieur à l’ensemble des pays Africains favorables à la non signature de ces accords. Cette situation doit surtout nous inspirer à rendre publique en le faisant porter aux populations Africaines et européennes ». Dans cette même conférence qui a été d’ailleurs initiée sous le thème « Lutte contre les APE et Etats-unis d’Afrique » par l’administrateur principal du parti de Landing Savané Bassirou Sarr, l’ancien ministre du commerce qui poursuivait son débat sur les APE estime pour autant que« la lutte contre la signature des APE par les pays Africains en général est à part tout une dénarche patriotique à l’échelle Africaine », car ajoute t-il,« le déséquilibre flagrant entre les deux pentes de ce partenariat, ne pourra jamais susciter des fondements corrects en faveur des échanges équitables ».

Ainsi les APE dans leurs formes actuelles constate Mamadou Diop Decroix ne sont pas profitables aux pays Africains qui y ont tout à perdre« . Pour sa part, le responsable local de l’AJ / PADS, Bassirou Sarr par contre s’est évertué à rappeler les positions de son parti dans ce débat. Rejetant sans doute les accusations de stratégies de nouvelles retrouvailles avec la formation du président Wade par ce biais, il a cependant porté à l’attention que son parti n’a pas besoin de se rapprocher au PDS, cela s’est déjà illustré dans les faits ». Au passage, ce 2è Adjoint au maire a profité de l’occasion qui lui a été offerte pour annoncer sa candidature pour la succession de Khalifa Niasse lors des prochaines élections locales de Mai 2008.


 source: Sud