Jean Charest rêve de libre-échange
La ratification d’un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (UE) propulserait le Québec à l’avant-plan, selon le premier ministre Jean Charest, qui a vanté les mérites de ce projet sur de nombreuses tribunes ces dernières années.
Effectuant une allocution jeudi lors d’un souper soulignant le 35e anniversaire de l’Institut Fraser, M. Charest a mentionné que l’entente à négocier avec l’UE serait grandement salutaire en développant « un nouvel espace économique pour le Québec », en plus de permettre d’attirer des gens aux pays.
« Nous avons besoins de cœur et de bras et de ceux et celles qui ont du talent pour continuer ce qui a été commencé il y a 400 ans. »
« Nous devons créer une entente qui sera un exemple pour le monde », a lancé le premier ministre, qui souhaite une entente de libre-échange « globale » en intégrant l’éducation, l’environnement et la culture aux négociations portant sur les biens et services.
Les négociations, s’échelonnant sur deux ans afin que « l’échéancier serré permette d’avoir un momentum », pourraient changer la face du Québec et faire l’envie du monde entier selon M. Charest.
« Dans 10 ou 15 ans, pendant mon sixième mandat, j’espère que les autres pays diront qu’ils devraient faire comme le Québec », a lancé à la blague le premier ministre.