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Note d’informations sur l’ALE entre le Kenya et les Etats-Unis

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TWN Africa | 14 mai 2020

Note d’informations sur l’ALE entre le Kenya et les Etats-Unis

Le motif du Kenya pour un ALE avec les États-Unis est remis en cause, les experts africains du commerce mettent en évidence les dangers inhérents à cet accord.

L’accord de libre-échange (ALE) prévu entre le Kenya et les États-Unis comporte de graves dangers pour la transformation économique du Kenya, la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et le développement économique de l’Afrique. Des dangers qui peuvent paralyser des secteurs tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière, l’espace numérique, entre autres, et contribuer à la désintégration de son économie en raison de la pression excessive des États-Unis sont imminents. Une telle mesure jettera également une base contre-productive pour tous les autres pays africains dans leurs futures relations commerciales avec les États-Unis puisqu’elle donnera aux États-Unis une position de prédominance, selon les experts africains du commerce.

Ces mises en garde ont été lancées lors d’un webinaire panafricain sur l’ALE États-Unis-Kenya le 8 mai 2020, organisé par Third World Network-Africa (TWN-Africa), SEATINI Uganda et ECONEWS-Africa, sous l’égide de l’Africa Trade Network (ATN) et qui a réuni plus de soixante-dix participants, dont des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé et des OSC d’Afrique et d’ailleurs.

Au début de l’année, le bureau du représentant américain au commerce a notifié au Congrès américain l’intention de l’administration Trump de négocier un ALE avec le Kenya.

Le Kenya a fait valoir que l’ALE envisagé est un remplacement prospectif de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA), qui prendra fin en 2025. C’est ce qu’a réitéré M. Peter Njoroge, directeur du commerce international au ministère de l’Industrie et du Commerce du Kenya, lors de la réunion. Il a également souligné que selon les assurances données par l’administration Trump, cet ALE ne mettrait pas en péril l’intégration économique de l’Afrique.

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 source: TWN Africa