Le 11 janvier 2008 à Bruxelles contre les APE

Xalima | lundi 31 décembre 2007

Le 11 janvier 2008 à Bruxelles contre les APE, la Diaspora invitée à prendre sa place dans le débat Nord-Sud

par Fall Alioune NDAO

Initiée par Maître Abdoulaye Wade président de la république du Sénégal, la manifestation du 11 janvier 2008 contre les APE (Accords de Partenariat Economiques) devant le siège de l’Union Européenne doit être pour la Diaspora, le jour de la consécration de l’Afrique, et de son affirmation. Aussi ce rendez-vous à ne pas manquer pour l’intelligentsia africaine, permettra de répondre définitivement à la nécessité de la création de la sixième région (la Diaspora).

Le Collectif anti APE mis en place le vendredi 21 décembre à la Bourse du Travail de Paris, parrainé par le président de la république du Sénégal Maître Abdoulaye Wade, coordonné par Sidi Tidiane Gueye a pour ambitions immédiates, l’implication pour ne pas dire l’appropriation de ce débat par la Diaspora. C’est-à-dire, une participation responsable et effective, l’occupation de la place qu’elle mérite et qu’elle ne cesse de réclamer dans les instances de prise de décisions quant au devenir du continent africain.

Pour ce faire, il va s’en dire que la Diaspora doit se mobiliser massivement et qualitativement, afin de marquer sa présence vis-à-vis de l’UE mais aussi, vis-à-vis des dirigeants africains qui ont toujours eu tendance à exclure la Diaspora dans la construction d’une Afrique libre et prospère.

Au-delà du 11 janvier 2008, à travers le collectif ou de toute autre structure en substitution, la Diaspora entend poursuivre la défense des principes démocratiques tant sur le plan politique, économique que sur le plan des droits de l’homme.

Car le développement d’un pays ne se limite pas au commerce seulement. Et quand on sait que les APE s’appuient sur le libre échange entre l’UE et les pays ACP pour prétendre participer au développement économique de ces pays, alors comme disait Raymond Aron « l’Afrique est mal barré. »

Le 15 mars 1976, conférence de l’I.S. le président L.S.Senghor disait « En une époque où les individus, les collectivités, et jusqu’aux Etats, auraient tendance à se débarrasser de toute discipline, de toute norme de référence, l’instauration d’un nouvel ordre international n’a d’autre, ni de plus haute signification que l’acceptation par tous d’un certains nombre de règles communes. Les peuples du Tiers monde entendent participer, désormais, à la gestion des affaires du monde, et ne plus se contenter de subir les décisions où ils n’ont aucune part, mais, qui pourtant les concernent au premier chef. »

La Diaspora a le devoir de relever le défi. Et c’est pourquoi le Collectif anti APE lance l’appel de la mobilisation pour le 11 janvier 2008 devant le siège de l’UE à Bruxelles. C’est le devenir de l’Afrique et non d’un pays qui est en jeu. L’Afrique des peuples ne doit manquer son jour car c’est de cela qu’il s’agit véritablement.

source : Xalima

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