La Conf’ met en garde contre les risques de dérives

France Agricole | 23 mars 2017

La Conf’ met en garde contre les risques de dérives

La Confédération paysanne estime que le scandale de la viande avariée au Brésil « est une nouvelle preuve des risques de dérives auxquelles l’Union européenne s’expose en signant le Ceta. »

Quel lien le syndicat fait-il entre le Brésil et le Canada ? « Parmi la vingtaine d’entreprises concernées par ce scandale, on retrouve notamment JBS, qui représente un quart du marché mondial du bœuf et concentre, avec Cargill, 90 % des abattages de bovins au Canada », affirme-t-il dans un communiqué de presse diffusé le 22 mars 2017.

Le risque des équivalences sanitaires

Et elle ajoute que « lorsqu’elle négocie des accords de libre-échange, l’Union européenne ouvre son marché en se basant sur un principe d’équivalence sanitaire : Même si les normes et les contrôles sont moins exigeants qu’en Europe, elle reconnaît le système sanitaire du pays exportateur comme équivalent à celui de l’Union européenne. »

La Confédération paysanne estime que si le Ceta est ratifié, « ce genre de scandale risque de devenir monnaie courante. » Outre les difficultés économiques que cet accord pourrait faire peser sur les secteurs des viandes bovine et porcine, le syndicat enfonce le clou sur « la sécurité des consommateurs, livrée plus encore au cynisme des mastodontes de l’agro-industrie mondialisée. »

source : France Agricole

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