Parfois comparée à un « ALÉNA sur les stéroïdes », la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) était une tentative d’étendre l’ALÉNA à 34 pays dans l’hémisphère occidental (sans Cuba)
Du Canada à l’Argentine, la ZLÉA a suscité l’opposition musclée des mouvements sociaux, des syndicats, des ONG et des communautés qui se mobilisent contre les politques néolibérales dont la ZLÉA fait la promotion.
Plusieurs gouvernements — dont l’Argentine, le Brésil et le Vénézuela — sont devenus de plus en plus critques du programme des États-Unis dans les négociations de la ZLÉA.
Finalement, lors du Troisième Sommet des Amériques à Mar del Plata (Argentine) au début novembre 2005, la ZLÉA a été laissée pour morte après que les États-Unis eurent échoué à vaincre l’opposition farouche du Vénézuela et des pays du Mercosur.
Depuis, le programme de la ZLÉA est resté lettre morte, même s’il y a eu une tentative de relancer l’initiative en septembre 2008, renommée « Voie vers la prospérité dans les Amériques », avec l’appui de plusieurs pays sud-américains.
La défaite de la ZLÉA est à la base des motivations des États-Unis d’augmenter la pression pour l’adoption de l’Accord sous-régional de libre-échange pour l’Amérique centrale (CAFTA) et les différents accords bilatéraux de libre-échange et d’investissements de vaste portée avec plusieurs pays de la région.
Fóto : CC BY 2.0
dernière mise à jour : mai 2012