bilaterals.org logo
bilaterals.org logo
   

Bruxelles proposera « très bientôt » un nouvel accord d’association avec Damas

L’Orient-Le Jour | mardi 25 novembre 2008

Syrie : Bruxelles proposera « très bientôt » un nouvel accord d’association avec Damas

La Commission européenne s’est engagée hier à proposer « très bientôt » aux pays de l’UE un nouvel accord d’association avec la Syrie, que les Européens veulent encourager. La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, a salué « les récents développements positifs dans la politique régionale syrienne », en recevant hier le vice-Premier ministre syrien pour les Affaires économiques, Abdallah Dardari.

Parmi les progrès enregistrés, elle a cité « l’établissement de relations diplomatiques avec le Liban » en octobre et « les négociations de paix indirectes avec Israël » lancées en mai — même si ces dernières ont été interrompues en juillet pour des raisons de politique intérieure en Israël. Mme Ferrero-Waldner a indiqué que ses services « finalisent une adaptation de l’accord d’association » UE-Syrie aux récents développements et qu’elle présenterait « bientôt une proposition aux États membres de l’UE » avec l’espoir que l’accord soit signé « dans un avenir proche ». Un accord d’association avait été conclu en 2004, mais jamais signé par les États membres.

La Syrie est l’un des derniers pays du Partenariat euro-méditerranéen à ne pas avoir encore signé un accord d’association avec l’UE, qui permet à ces pays de bénéficier d’une aide financière moyennant l’engagement à poursuivre certaines réformes économiques. Lors d’une visite en octobre à Damas, le diplomate en chef de l’UE Javier Solana avait, en saluant lui aussi le dégel entre Damas et Beyrouth, exprimé l’espoir que l’UE et la Syrie « signent l’an prochain » un tel accord.

Les relations de la Syrie et l’UE ont commencé à se normaliser avec la visite du président français Nicolas Sarkozy début septembre à Damas, la première d’un dirigeant occidental depuis cinq ans. Poussée par l’ancien président français Jacques Chirac, l’UE avait gelé ses contacts avec Damas après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, en février 2005, imputé à la Syrie, ce qu’elle dément.


 source: L’Orient-Le Jour