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Chine-UE

Depuis 2012, la Chine fait pression pour que l’Union européenne accepte de s’engager dans des négociations d’un accord bilatéral de libre-échange. La Chine est absente des pourparlers comerciaux trans-pacifique (TPP) et trans-atlantique (TTIP), et veut entrer dans une pacte d’une envergure similaire afin d’éviter des pertes de parts de marché ou d’avoir à suivre de nouvelles normes "globales" décidées par d’autres. Les entreprises européennes, pour leur part, veulent plus d’accès au marché chinois et une situation plus équitable par rapport aux entreprises nationales, en particulier les entreprises publiques.

En mars 2014, Bruxelles a convenu de consider un accord commercial plus large une fois qu’un traité d’investissement UE-Chine est conclu. Les négociations de ce traité ont commencé quelques mois auparavant, en novembre 2013. Ce TBI remplacerait les 26 TBI existants que la Chine a signé au fil des ans avec différents États membres de l’UE.

L’UE est grand plus grand partenaire commercial de la Chine, alors que la Chine est le deuxième marchés d’exportation de l’UE.

juillet 2014
Photo : European External Action Service - EEAS / CC BY-NC 2.0


Les négociations sur l’investissement entre l’UE et la Chine enregistrent des progrès sur le traitement national et les services financiers
Le traitement national est une question sensible qui a fait l’objet d’une étude dédiée mandatée par Bruxelles.
L’UE resserre les rangs face à la Chine
Les négociateurs européens ont inclus dans leur proposition envoyée à leurs homologues chinois la volonté de conclure d’ici à 2020 un accord d’investissement « ambitieux » entre la Chine et l’UE.
Le Premier ministre finlandais appelle pour un ALE entre l’UE et la Chine
"Nous travaillons actuellement pour essayer d’arriver à un accord sur un traité d’investissement bilatéral entre l’UE et la Chine, pour ensuite espérer (...) aussi obtenir un accord de libre-échange (ALE)," a déclaré le Premier ministre finlandais Alexander Stubb.
L’UE accepte d’envisager un accord de libre-échange avec Pékin
Le chef de l’Etat chinois a appelé les dirigeants européens à envisager un accord de libre-échange et les Vingt-Huit ont accepté pour la première fois de considérer cette option si les négociations en cours sur un "accord d’investissement" sont couronnées de succès.