Les eurodéputés ont eu aujourd’hui une occasion en or de défendre les consommateurs européens. Fort d’une solide majorité, le Parlement a failli faire tomber la Commission.
187 parlementaires ont voté pour ignorer l’arrêt de la CJUE, les intérêts des agriculteurs européens, les droits des consommateurs européens et les aspirations du peuple sahraoui. Les voici.
Dans cet accord de libre-échange UE-MAROC, il y a les territoires occupés du Sahara occidental dont les entreprises multinationales pillent les ressources sans aucune retombée économique pour les Sahraouis.
« L’accord de libre-échange UE-Mercosur, nous n’en voulons pas, clause de sauvegarde ou pas ». Le message est clair, simple et précis, lors du rassemblement organisé par la Confédération paysanne ce lundi 24 novembre à Strasbourg.
La Confédération paysanne d’Alsace, la Confédération paysanne nationale et ECVC*, la Coordination Européenne Via Campesina, appellent largement à se mobiliser, avec tracteurs, le 24 novembre à Strasbourg devant le Parlement européen.
Les organisations de la société civile réunies au sein du collectif national Stop Mercosur se sont réunies pour passer au crible les réponses d’Emmanuel Macron et appeler l’exécutif à s’opposer à la ratification de cet accord nocif comme le réclament 46 organisations de la société civile.
La prédation s’accentue, au seul bénéfice du roi et de ses oligarques, qui y impose un modèle agro-exportateur catastrophique pour les populations et l’environnement. La grande distribution en France et en Europe a d’ailleurs un rôle très dommageable : celle d’importatrice de tomates produites… en plein désert.
La signature de l’accord UE-Mercosur dans les prochains jours est "prématurée", a déclaré la présidente du conseil italien Giorgia Meloni lors d’une allocution devant le Parlement italien.
Cet accord s’appuie sur le pacte de libre-échange initial conclu en 2019 et entré en vigueur en 2021, après le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne.
En pleine mobilisation des agriculteurs contre la gestion autoritaire de la dermatose bovine, l’accord commercial avec le Mercosur revient au premier plan. Mais au-delà la fausse opposition de Macron, l’issue protectionniste est une impasse pour les petits agriculteurs et un cadeau au patronat de l’agro-business.
Ces mesures de sauvegarde prévoient un suivi des produits sensibles comme le bœuf, la volaille ou le sucre et une possible réintroduction de droits de douane en cas de déstabilisation du marché.