C’est en janvier 2004 que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), entre les États-Unis (ÉU) et le Canada, est entré en vigueur. C’est sur cet accord que les ÉU se sont basés pour imposer des accords de libre-échange ailleurs (ALE). L’ALÉNA contient des éléments qui seront repris dans plusieurs autres ALE. De la même façon, son adoption a donné le coup d’envoi des mouvements sociaux de résistance aux ALE, qui ont gagné en force depuis les 15 dernières années.
À part l’ALENA, le Mexique est signataire des ALE suivants :
– Bolivie (1994)
– Costa Rica (1994)
– Groupe des Trois (Mexique, Colombie et Venezuela : 1994 ; le Venezuela s’est retiré en novembre 2006 ; en mars 2011, le Congrès mexicain a accepté d’élargir la portée de l’ALE colombien à l’agriculture)
– Nicaragua (1997)
– Chili (1998)
– Union européenne (1999)
– Association européenne de libre échange (AELE ,2000)
– Israël (2000)
– Triangle nordique (Guatemala, Salvador et Honduras : 2000)
– Uruguay (2203
– Japon (2005)
– Amérique centrale (2011, regroupant tous les ALE précédents avec les différents pays)
– Pérou (ratifié par le Congrès mexicain en décembre 2011)
Le gouvernement négocie présentement un ALE avec le Panama, Singapour, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, la République dominicaine, le Brésil et d’autres.
Les ALE que le Mexique a signés avec la Colombie, le Pérou et le Brésil ont été au centre de la résistance des secteurs de l’agriculture et des pêcheries.
Fóto : Presidencia de la Repúblida de México - CC BY 2.0
dernière mise à jour : mai 2012