Alors que le Brésil était l’un des principaux architectes latino-américains de la défaite de la Zone de libre-échange des Amérique (ZLÉA), sa politique économique a, à maints égards, été favorable à la signature d’accords de libre-échange (ALE). Étant donné sa position dominante au sein du Mercosur et sur le continent en général, le Brésil a concentré ses efforts sur l’atteinte de tels accords à l’intérieur des forums institutionnels dont il fait partie.
Le Mercosur en particulier recherche activement à entamer des négociations avec l’Inde, l’Amérique centrale, l’Union douanière sud-africaine et l’Algérie.
Dans la plupart des cas, ces accords commerciaux font parti de la politique de l’administration de dévelpoper des marchés pour les agrocarburants (éthanol).
Le Brésil poursuit également des négociations avec l’Inde et l’Afrique du Sud, qui ensemble forment le plus puissant bloc économique des pays du Sud au sein de l’IBSA (Inde-Brésil-Afrique du Sud), ce qui crée des tensions au sein du Mercosur.
En mars 2011, le Brésil a signé un accord de coopération économique et commercial que plusieurs analystes voient comme la première étape vers un ALE. Depuis 2010, le Brésil fait aussi pression pour un ALE avec le Mexique.
Fóto : Cesar Itiberê/PR CC BY-NC-SA 2.0
dernière mise à jour : mai 2012